« Le roman vrai du curé de Châtenay 1871-1914 »

 

REEDITION DU « ROMAN VRAI DU CURE DE CHÂTENAY »

Dans l’ultime chapitre de cette édition enrichie, parole a été donnée aux descendants de l’abbé Delarue et de Marie Frémont. Ils ont confié à l’auteur ce qui a été un lourd secret de famille sur trois générations.

Extraits :

« Dès la publication du livre, Jean Delarue, petit-fils de l’abbé Delarue me suggéra de présenter Le roman vrai du curé de Châtenay à sa famille par visio-conférence. C’est ainsi que le 5 avril 2021, je découvris à 20 heures le visage des petits-enfants et arrière-petits-enfants de Joseph Delarue. Leur silence, très impressionnant, était à la mesure de leur attente. Jean m’invita à parler. Le lendemain, il m’envoya ce courriel :

« Votre intervention contribue à lever et à élucider ce secret de famille… Merci pour tous les documents complémentaires que vous pouvez nous envoyer. Ils nous permettront de poursuivre ce travail de vérité si salutaire. »

Un temps, j’avais songé à compléter mes recherches sur Jeanne, la fille de l’abbé Delarue et de Marie Frémont. Mais considérant que cette histoire ne m’appartenait pas, j’avais abandonné le projet quand, le 19 avril 2022, je reçus le message suivant :

« Bonjour Monsieur, je suis l’arrière-petite-fille de Marie Frémont et la petite-nièce de Jeanne.  Grâce à votre travail, j’ai découvert une partie de l’histoire de ma tante qui, à ma connaissance, est décédée sans savoir de qui elle était la fille. J’aimerais m’entretenir avec vous à ce sujet. Cela serait-il possible pour vous ? Merci de votre réponse. Cordialement, Nathalie. »

La conversation téléphonique dépassa l’heure. Il en fut de même avec son frère Alain et sa sœur Sylvie, très désireux de s’entretenir sur ce qui avait été pour eux un secret de famille. J’appris ainsi ce qu’étaient devenues « la petite Jeanne » et Marie Frémont. » 

Au-delà des incroyables retentissements de ce fait divers, ce livre interroge profondément sur le pouvoir de la presse et l’emprise des religions sur les hommes et les femmes. Histoire du passé, questions actuelles.

EXTRAITS DE LA REVUE DE PRESSE

« Un livre captivant. » Elise Racque, Télérama.

« Un ouvrage remarquable. » Fabrice Drouelle, France Inter. Écouter le podcast

« Une enquête passionnante. » François-Xavier Rivaud, Le Parisien.

« Livre palpitant. À le lire, on se régale. Ce« roman vrai » pourrait tenter un féru de Chabrol ou de Tavernier. » Jean Pierre Rioux, revue L’histoire, mai 2021

« Un livre original. Un monde décrit avec talent. » Jean-Louis Beaucarnot,  Revue Française de Généalogie.

Toute la revue de presse 

Ici pour commander le livre : librairies, sites marchands ou éditions Ella.

 

« LE ROMAN VRAI DU CURE DE CHÂTENAY », UNE HISTOIRE VRAIE

Une histoire écrite à partir de la presse et d’archives rares et jamais exploitées. 

24 juillet 1906, disparition inexpliquée.

Le roman vrai du curé de Châtenay

La Une du Matin, 7 août. Du 24 juillet au 15 août, le chapeau fut le seul indice. L’enquête officielle patine…

Curé de Châtenay – commune du canton d’Auneau – l’abbé Delarue doit rejoindre, le 25 juillet, sa cure après un déplacement sur Paris et Etampes. Mais ni le lendemain, ni les jours suivants l’abbé ne donne signe de vie. La presse s’empare aussitôt de la « mystérieuse disparition » et se dispute autour deux hypothèses : le crime ou la fugue.  Chacune suscite les rumeurs les plus extravagantes.

Enquête officielle, mages indiens et hyène

Le roman vrai du curé de Châtenay.

La hyène Carlos censée retrouver le cadavre du supposé cadavre, L’Illustration, août 1906.

Comme l’enquête officielle piétine, les titres à sensation dépêchent sur place mages hindous, des voyantes et même une hyène pour retrouver le cadavre… Finalement, le juge d’instruction conclut à l’assassinat : on inculpe un vagabond sans alibi qui le 24 juillet, jour de la disparition, avait des vêtements en sang. Son arrestation est une question d’heures. Le 24 septembre, une messe est dite en hommage au curé assassiné.

Puis…

le roman vrai de l'abbé Delarue

Une du Matin, le 25 septembre 1906. De coups de théâtres, il y en eut en fait plusieurs….

Une affaire qui soulève des questions : La place de  l’amour et du sexe dans l’Eglise

le roman vrai du curé de Châtenay, Alain Denizet l'abbé Delarue

Sur cette carte, l’abbé Delarue et sa compagne – censée être enceinte – éprouvent visiblement de vifs sentiments l’un envers l’autre. Mais le curé armé de la croix et la sœur et sa cornette les entraînent loin l’un de l’autre. Le curé et l’ancienne novice n’ont pas droit à l’amour et au désir. Après leur séparation effective à la fin du mois de novembre 1906, ils ne se reverront plus jamais.

Cette affaire pose des questions toujours brûlantes d’actualité: le célibat des prêtres, le statut de leurs enfants, la morale sexuelle de l’Eglise inculquée aux prêtres, chargés de la répandre chez les fidèles. Plus largement, elle interroge sur l’influence des religions – voire l’emprise  –  sur les hommes et sur les femme. L’affaire donna lieu a des caricatures  et à des complaintes à la tonalité anticléricale et très souvent grivoises.

Le combat entre cléricaux et anticléricaux

Cette histoire singulière met en relief les controverses passionnées du début du XXe siècle. Inscrite dans le contexte politique de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, elle nourrit l’affrontement entre cléricaux et anticléricaux pendant l’année 1906. 

Sa disparition « au soir du 23 juillet 1906 n’aurait pu être qu’un fait divers sans importance particulière », écrit justement Olivier Cojan dans sa préface. « Sans la presse, j’étais sauvé », écrit l’abbé Delarue dans ses Mémoires. Mais ce fait divers était si tentant à exploiter par la presse anticléricale et l’honneur de l’abbé était si important à défendre pour les conservateurs, qu’il provoqua une véritable « guerre médiatique ». 

le rôle phénoménal de la presse : l’affaire Delarue est une construction médiatique

Le roman vrai du curé de Châtenay

L’affaire fit la une des journaux du mois d’août à décembre 1906. Les journaux à grand tirage, à l’instar du Matin, furent à l’origine de la construction médiatique. Les journaux d’opinion suivirent. Par le jeu des agences de presse, le scandale traversa frontières et océans.

La place de  l’amour et du sexe dans l’Eglise

le roman vrai du curé de Châtenay, Alain Denizet l'abbé Delarue

Sur cette carte, l’abbé Delarue et sa compagne – censée être enceinte – éprouvent visiblement de vifs sentiments l’un envers l’autre. Mais le curé armé de la croix et la soeur et sa cornette les entraînent loin l’un de l’autre. Le curé et l’ancienne novice n’ont pas droit à l’amour et au désir. Après leur séparation effective à la fin du mois de novembre 1906, ils ne se reverront plus jamais.

Cette affaire pose des questions toujours brûlantes d’actualité: le célibat des prêtres, le statut de leurs enfants, la morale sexuelle de l’Eglise inculquée aux prêtres, chargés de la répandre chez les fidèles. Plus largement, elle interroge sur l’influence des religions – voire l’emprise  –  sur les hommes et sur les femme. L’affaire donna lieu a des caricatures  et à des complaintes à la tonalité anticléricale et très souvent grivoises.